100 % déchets plastiques rejetés en mer
Œuvres exclusivement composées de déchets plastiques échoués sur les plages.
Ni colorés, ni taillés, ni modifiés, je les utilise tels que je les trouve sur le rivage, dans leur beauté singulière.
De la dystopie plastique à l’utopie naturaliste
Si ces tas de déchets, organisés et agencés avec soin, étonnent, questionnent et révolutionnent nos émotions, c’est que l’œuvre remplit sa mission.
S’ils nous choquent, nous provoquent, nous suffoquent, c’est que l’alerte esquive le cœur, mais résonne jusque dans nos tripes.
De hideux bazar, le déchet se mue en art pour nous faire changer de regard.
Pour renoncer à nos cultures prédatrices et renouer avec notre état de nature,
Pour nous dénuder de nos déchets et nous réinventer,
Pour nous consoler de nos égarements et imaginer un nouveau cheminement.
De l’émotion à la compréhension pour inspirer l’action
Si l’uchronie chromatique peine à faire chavirer les cœurs, La Plastiqueuse donne à entendre, simplement et passionément, la voix des savants qui étudient cette pollution et planchent sur les solutions.
Le propos est élastique, s’adapte à tous les âges, pour faire comprendre l’épineuse question plastique, pour refuser la fatalité et nourrir notre créativité et notre adaptabilité.
« Créer des œuvres d’alerte c’est mon dada, inspirer des vocations c’est encore plus sympa ».