Il y a tout juste un an nous quittait Catherine.
Trop jeune, pour succomber à la maladie qui ronge et qui égratigne
et fabrique orphelins et orphelines.
Dans tous les sens du terme
(sauf celui du beau),
le cancer est plastique.
Et le plastique est cancer.
Il ronge et égratigne toute vie sur terre,
dans les airs et dans la mer.
Il se charge de toxiques délétères et mortifères.
Quel que soit notre régime alimentaire,
il empoisonne nos entrailles et nos artères
et abrège encore un peu plus nos destins éphémères.
Que la mort t’illumine, Catherine,
loin des souffrances que l’homme fabrique et rumine.