A l’ombre des grands pins
C’est à l’ombre des grands pins que j’ai grandi dans la contemplation de l’océan. De cette vie un peu vagabonde, ils sont l’ancrage affectif et sensible et les témoins immuables de mes premiers pas de « plastiqueuse ». Ils sont ceux vers qui je retourne inlassablement, quand, tout autour de nous, tout se dérobe.
Surtout à cette heure fragile de l’aube, où les gris fondus de la nuit se mâtinent de bleus hésitants pour quelques instants en suspens.
Illuminer le jour nouveau
A la petite mort du jour, chère à Jean-Roger Sourgen, je préfère cet instant furtif du petit matin, où les gris cèdent aux couleurs et où les bleus, les verts et les jaunes distillent une joie intense qui irradie chacune de nos cellules pour illuminer le jour nouveau.